15 novembre 2016

Mythes à propos des œufs

Santé et nutrition

Œufs blancs, œufs bruns ? Sans hormones ou sans antibiotiques ? Est-ce vraiment bon de consommer des œufs à chaque petit-déjeuner ? S’il y a une chose que nous savons tous, c’est qu’ils constituent une excellente source de protéines ! Par contre, ils sont aussi la source de bien des mythes et de beaucoup de confusion. Des questions nous sont souvent posées à l’égard de certains de ces mythes et nous avons réuni ici celles qui reviennent le plus souvent. Alors, plutôt que de marcher sur des œufs, parlons-en !

Mythe : les doubles jaunes, vrai ou faux ?

Vrai ! Toutefois, les œufs à double jaune sont plutôt rares. Ils affichent souvent une crête au milieu, comme si deux œufs avaient été poussés l’un dans l’autre, et sont habituellement pondus par de jeunes poules qui en sont au début de leur cycle de reproduction. Mais peut-on manger des œufs à double jaune en toute sécurité ? ABSOLUMENT ! Non seulement vous le pouvez, mais en plus, certains disent qu’ils portent chance ! Par ailleurs, s’ils vous intéressent, recherchez les œufs Super Bon-EE Doubles de Fermes Burnbrae. Comme ils sont rares, leur distribution est toutefois limitée.

Mythe : les poules pondent davantage d’œufs, car elles sont nourries d’hormones et de stéroïdes.

Faux ! Les producteurs d’œufs n’administrent pas d’hormones ou de stéroïdes à leurs poules pondeuses. D’ailleurs, l’utilisation de stéroïdes et d’hormones est interdite au Canada depuis plus de 50 ans. Burnbrae offre des soins d’excellente qualité à ses poules, ce qui augmente leur production d’œufs. Nos producteurs leur offrent une alimentation équilibrée et surveillent leur santé quotidiennement. Pour en savoir plus sur les soins prodigués aux poules pondeuses, lisez Mike le Vétérinaire des poules.

Mythe : les antibiotiques sont utilisés régulièrement sur les poules pondeuses.

Faux ! Aux Fermes Burnbrae, nous croyons fermement que la prévention constitue le meilleur traitement qui soit et nous mettons cette croyance en application. Nos poules sont vaccinées lorsqu’elles sont toutes jeunes ; nous les aidons ainsi à se prémunir contre les maladies. Il est donc très rare que nous ayons recours aux antibiotiques sur nos fermes. La médication n’est donnée qu’aux poules malades et les antibiotiques sont prescrits par des vétérinaires qui en ont approuvé les doses.

Dans le but de protéger la volaille et d’empêcher la maladie de se rendre jusqu’à nos ferme set nos oiseaux, nous avons mis en place des protocoles sanitaires rigoureux. Nos poulaillers ne sont accessibles qu’aux fermiers, aux vétérinaires et au personnel autorisé. Tous ceux qui y pénètrent doivent porter des vêtements et des chaussures propres avant d’entrer en contact avec les poules. Grâce à l’attention accrue que nos fermiers portent à la prévention, il est rare que nous devions avoir recours aux antibiotiques.

Mythe : vous pouvez deviner la qualité et la fraîcheur d’un œuf en observant sa couleur.

Faux ! La couleur du jaune n’est un indicateur ni de qualité ni de fraîcheur. La couleur du jaune est influencée par ce que la poule mange. Une alimentation à base de blé donnera lieu à un jaune d’œuf plus pâle, tandis qu’une alimentation à base de maïs produira un jaune d’œuf plus foncé. Si on y ajoute des pétales de souci moulus pour augmenter les taux de lutéine, on obtiendra un jaune d’œuf plus près de l’orangé.

Croyance populaire : les œufs sont encore bons, même après leur date de péremption.

Vrai ! Oui, vous pouvez manger des œufs en toute sécurité jusqu’à un mois après leur date de péremption, pourvu qu’ils aient été conservés au réfrigérateur (entre 0 et 8 degrés C). Sachez aussi qu’il n’y a aucune différence nutritive entre un œuf âgé d’un jour et un œuf âgé de deux mois. Le code date de fabrication assure qu’il s’agit d’un œuf de catégorie A ; il est aussi garant de sa fraîcheur et de sa qualité.

Il arrive que les œufs frais fonctionnent mieux que les œufs plus vieux, particulièrement dans les pâtisseries et les meringues. La qualité liante des œufs un peu plus âgés peut diminuer et avoir un impact sur les gâteaux. Leur blanc peut aussi être un peu plus coulant. Pour plus de certitude, manipulez et cuisez toujours vos œufs aux températures indiquées, en utilisant ces conseils du Centre de Sécurité des Oeufs.

Mythe : vous ne devriez pas manger des œufs tous les jours.

Faux ! Les œufs sont recommandés dans le cadre d’une saine alimentation, selon les nouvelles recommandations alimentaires américaines (Dietary Guidelines for Americans) émises le 7 janvier dernier. Le panel d’experts consultés a indiqué que le cholestérol alimentaire ne devait plus être une préoccupation. (Pendant de nombreuses années, Santé Canada a reconnu que le cholestérol alimentaire n’avait que peu d’impact sur le cholestérol sanguin.) Les recommandations provenant des États-Unis insistent plutôt sur la réduction des gras saturés ; si les œufs contiennent du cholestérol, ils ne contiennent qu’une très petite quantité de gras saturés. Les recommandations de 2016 ont soumis trois modèles d’une saine alimentation et les œufs étaient inclus dans ces trois modèles.

Le fait de manger un œuf par jour n’augmentera pas les risques de maladie coronarienne, selon la Harvard School of Public Health. Harvard convient que le cholestérol présent dans les œufs n’a qu’un très petit impact sur le cholestérol sanguin.

Mythe : les caillots sanguins sur les œufs signifient qu’ils ont été fécondés .

Faux ! Certains croient que si un œuf affiche des petites taches de sang (caillots sanguins), c’est qu’il a été fécondé. Voilà un mensonge de premier ordre ! Comme il n’y a aucun coq aux Fermes Burnbrae, les œufs ne peuvent pas être fécondés ; aucun poussin ne pourrait donc en sortir !

Ces petits caillots ne sont pas dangereux et les œufs qui en contiennent peuvent être mangés, toujours selon l’Egg Safety Center. Ils sont la conséquence d’une rupture d’un vaisseau sanguin au moment de la formation de l’œuf. La plupart des imperfections, comme les caillots sanguins, sont détectées au moment du mirage et les œufs qui en présentent sont retirés des œufs destinés à la vente. Les caillots sanguins sont plus difficiles à détecter sur les œufs bruns, étant donné la couleur de la coquille, mais il est impossible de voir tous les petits caillots sanguins, même à l’aide d’outils électroniques. Les caillots peuvent être enlevés avec la pointe d’un couteau propre avant la cuisson, si désiré.

Mythe : les œufs bruns ont une valeur nutritive différente des œufs blancs.

Faux ! Le contenu nutritif des œufs en coquille blanche et des œufs en coquille brune est le même. Le goût et les propriétés de cuisson ne sont pas non plus affectés par la couleur de la coquille. Celle-ci est déterminée par la race de poulet. Chez Burnbrae, les œufs bruns sont pondus par des poules Rhode-island rouges et les œufs blancs sont pondus par des Leghorns blanches. Si la couleur autour des oreilles des poules est blanche ou pâle, cela signifie que les œufs seront blancs. Les poules brunes sont plus grosses et elles demandent plus de nourriture pour produire un œuf, voilà pourquoi les œufs bruns sont plus chers que les œufs blancs.

Mythe : les œufs des supermarchés ont été entreposés longtemps avant d’être placés sur les étagères.

Faux ! Les œufs n’ont en moyenne que six jours lorsqu’ils arrivent en épicerie. Nous les suivons au Canada depuis le processus de classement. Les œufs ont une durée de vie moyenne de 35 jours au moment de leur classement ; ils ne sont donc pas entreposés pendant des semaines. Afin d’assurer un approvisionnement en œufs frais pour tous les Canadiens, ils sont transportés efficacement de notre ferme à votre table.

Mythe : il n’est pas sain pour les poules de demeurer à l’intérieur.

Faux ! Nous croyons que nos poules sont mieux protégées lorsqu’elles demeurent à l’intérieur. Cela fait d’ailleurs partie d’un engagement familial de voir à la santé et au bien-être de nos animaux, et ce, en tout temps. Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles nous conservons nos poules à l’intérieur, la principale étant liée au climat. Les poules pondeuses ne sont pas faites pour affronter la neige, le vent et le froid typiques aux hivers canadiens. Selon les mots mêmes du vétérinaire spécialiste en volaille Mike Petrik, « la poule est la proie animale par excellence ». Les poules préfèrent se sentir à l’abri et en sécurité et, à cet effet, des recherches ont démontré que la plupart des poulets choisissent de demeurer à l’intérieur, même lorsqu’ils ont la possibilité d’aller à l’extérieur.

Dehors, les poules pondeuses sont exposées à de plus grands risques de blessures, aux prédateurs et aux éléments météorologiques. En outre, il leur est plus difficile d’accéder à de l’eau fraîche et à de la nourriture.

Mythe : le monde se porterait mieux si l’agriculture revenait au modèle du « Vieux MacDonald a une ferme »

Faux ! L’innovation et la technologie ont un impact positif sur l’agriculture, comme elles en ont eu dans plusieurs aspects de nos vies. Chez Burnbrae, nous croyons qu’en utilisant l’innovation de manière responsable, il est possible de faire la promotion de soins de qualité aux animaux, de durabilité en matière d’environnement et d’un mode de vie sain. Les poules d’aujourd’hui produisent plus d’œufs et sont moins touchées par des problèmes de santé grâce aux avancées en matière de santé, de nutrition et de systèmes de logement. En fin de compte, l’empreinte environnementale liée à la production des œufs est réduite et nos ressources naturelles sont mieux conservées.

Au Canada, aujourd’hui, c’est moins de deux pour cent de la population qui travaille en agriculture, mais nous pouvons tous savourer une nourriture fraîche, saine et abordable. En visant l’amélioration continue de nos méthodes agricoles et en faisant preuve d’innovation, Burnbrae et les agriculteurs canadiens continuent d’offrir l’abondance et la salubrité des aliments qu’ils produisent. La famille Hudson est fière de l’héritage des Fermes Burnbrae, car depuis cinq générations, elle offre aux Canadiens des œufs de qualité supérieure, tout en demeurant consciente de son obligation de tendre vers une agriculture responsable aujourd’hui pour celle de demain.